© 2018-2024
ORS Auvergne-Rhône-Alpes
Avec le soutien financier de :
l’Agence Régionale de Santé
Auvergne-Rhône-Alpes
Veuillez
patienter ...
Le site BALISES (BAse Locale d’Informations Statistiques En Santé), développé par l’Observatoire Régional de la Santé Auvergne-Rhône-Alpes, permet l’accès à un grand nombre d’indicateurs de santé, déclinés aux différents échelons géographiques de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Des taux calculés (Taux standardisés, indices comparatifs, taux bruts) permettent de comparer entre-elles les différentes zones géographiques et suivre l’évolution des indicateurs dans le temps.
DÉFINITION : Le terme ALD désigne les « Affections de Longue Durée ». Il s’agit de maladies qui imposent un suivi ainsi que des soins prolongés (au moins six mois) et comprennent des traitements coûteux qui sont pris en charge à 100 % par la sécurité sociale.
DÉFINITION : La complémentaire santé solidaire est une aide pour payer les dépenses de santé. Elle découle de la fusion de la CMU-C et de l’ACS depuis le 1er novembre 2019.
Cet aide dépend des ressources du demandeur.
DÉFINITION : La CMUC est une protection complémentaire santé gratuite accordée aux personnes remplissant certaines conditions de résidence et de ressources.
DÉFINITION : L’incidence est le nombre de nouveaux cas d’une maladie, de personnes atteintes, ou de tout autre événement recensé, survenant dans une population et/ou une région pendant un temps donné.
CALCUL : Le taux d’incidence est le nombre de nouveaux cas observés dans une population donnée, divisé par la population de la période d’observation.
DÉFINITION : l’indice comparatif de mortalité d’un territoire donné A est le rapport entre le nombre de décès observés dans le territoire A et le nombre de décès "attendu" dans le territoire A si celui-ci avait la même structure de mortalité qu’une population de référence B.
Dans le cas de l’indice comparatif, la structure de référence est la mortalité de la population de référence donnée (les taux de mortalité de chacune des classes d’âge de la population française ou la population de’Auvergne-Rhône-Alpes).
L’indice comparatif du territoire concerné A est calculé en faisant comme hypothèse que la mortalité dans chaque classe d’âge est la même que celle de B. Ces calculs éliminent ainsi les effets dus aux différences de mortalité par âge et permettent à la population A de se situer en termes de mortalité à la population B.
Lorsque l’on parle d’un indice comparatif de 115.3, cela veut dire que le territoire concerné A, indépendamment de la structure d’âge, observe une sur-mortalité de 15.3% comparé à la population de référence B.
Lorsque l’on parle d’un indice comparatif de 89.7, cela veut dire que le territoire concerné A, indépendamment de la structure d’âge, observe une sous-mortalité de 10.3% comparé à la population de référence B.
L’indice comparatif de référence (celui de la population de référence) est toujours égal 100.
L’indice comparatif ne donne pas une information sur la fréquence des décès.
CALCUL : Nombre total de cas observés (décès par exemple) dans la sous-population, divisé par le nombre de décès attendus dans la même sous-population, multiplié par 100.
REMARQUE : L’indice comparatif ne donne pas une information sur la fréquence des cas. Les indices masculins et féminins ne peuvent être comparés entre eux.
Un indice comparatif supérieur à 100 traduit un excédent de cas dans la sous-population, par rapport aux cas de la population de référence, indépendamment de la structure d’âge.
DÉFINITION : Décès d’enfants de moins d’un an. On distingue la mortalité endogène (due aux circonstances de l’accouchement ou à des défauts de constitution interne) et la mortalité exogène, (due aux contacts avec le milieu extérieur : accidents, maladies infectieuses...).
CALCUL : Le taux de mortalité infantile est le nombre de décès d’enfants de moins d’un an rapporté au nombre de naissances vivantes. Il est en général calculé pour une année donnée et exprimé pour 1000 nouveau-nés vivants.
DÉFINITION : La mortalité prématurée permet de mesurer la fréquence des décès après l’enfance et avant l’âge « habituel » de décès. La mortalité prématurée est par convention l’ensemble des décès survenus avant 65 ans.
CALCUL : Le taux de mortalité prématurée correspond au nombre de décès d’individus âgés de moins de 65 ans, rapporté à la population totale âgée de moins de 65 ans.
DÉFINITION : une naissance prématurée est une naissance survenant avant le terme normal de la grossesse. La durée normale de grossesse est de 40 à 41 semaines d’aménorrhée. On considère comme prématuré un nourrisson né vivant avant 37 semaines d’aménorrhée.
CALCUL : Le taux de naissance prématurée est le nombre d’enfants nés vivants avant 37 S.A. / nombre d’enfants nés vivants * 100
REMARQUE : Cette notion recouvre plusieurs sous-catégories:
- la grande prématurité (< 33e semaine)
- la prématurité moyenne, voire tardive (entre la 33e et la 37e semaine)
DÉFINITION : Un enfant ayant un petit poids de naissance est un enfant qui pèse à la naissance moins de 2500 grammes, ceci indépendamment de l’âge gestationnel de l’enfant.
Les nouveau-nés avec un poids entre 1000 et 1499g sont considérés de très faible poids.
Le poids à la naissance est un indicateur important de la santé du nourrisson en raison de sa relation avec la mortalité et la morbidité infantiles. Un petit poids de naissance peut être dû à deux facteurs : un retard de croissance intra-utérin ou une naissance prématurée.
CALCUL : Le taux de petit poids à la naissance d’enfants né vivants pesant moins de 2500 grammes à la naissance par rapport au nombre total d’enfants nés vivants.
DÉFINITION : La prévalence est une mesure de l’état de santé d’une population, dénombrant le nombre de cas de maladies à un instant donné ou sur une période donnée.
CALCUL : Le taux de prévalence est le nombre de personnes souffrant d?une maladie particuli?re ? un moment donn?, divisé par population.
REMARQUE : La prévalence est une proportion qui s’exprime généralement en pourcentage.
DÉFINITION : Le taux brut est le rapport du nombre de cas sur une période donnée (nombre de décès par exemple) sur l’effectif moyen de la population sur cette période.
CALCUL : Nombre de cas de la période divisé par l’effectif moyen de la population sur cette période.
REMARQUE : Ce taux est soumis à un effet de structure par âge (une population plus âgée aura par exemple un taux de mortalité plus élevé même si elle bénéficie de bien meilleures conditions sanitaires qu’une population plus jeune). Pour comparer deux taux, il faudra donc procéder à des corrections permettant de neutraliser cet effet d’âge. Cette correction n’est pas toujours utile dans le cas de la comparaison d’une année sur l’autre pour une même population, car on peut considérer généralement que le biais de structure est alors négligeable.
DÉFINITION : Ce taux mesure dans une population la proportion de sujets qui meurent durant un temps donné. Il peut être bruts ou standardisé
CALCUL : Rapport des décès d’une année à la population moyenne de cette année.
DÉFINITION : Ce taux mesure dans une population la proportion de sujets qui naissent durant un temps donné.
CALCUL : Nombre de naissances vivantes de l’année rapporté à la population moyenne de l’année. Il est généralement exprimé pour mille habitants.
DÉFINITION : Un taux spécifique pour une tranche d’âge est le rapport du nombre de cas de la tranche d’âge dans la population concernée (nombre de cas incidents ou nombre de décès) à l’effectif moyen de la tranche d’âge dans cette population.
DÉFINITION : Le taux standardisé (ou taux comparatif) est le taux que l’on observerait dans une population donnée si celle-ci avait la même structure par âge qu’une population de référence.
Les taux comparatifs et les indices comparatifs sont des indicateurs qui permettent à des territoires qui ont des structures différentes d’être comparés. Pour pouvoir calculer l’indice ou le taux on prend comme référence la structure d’un territoire donné.
Le taux comparatif d’un territoire donné A est le taux que l’on observerait dans cette population si celle-ci avait la même structure par âge qu’une population de référence B.
Dans le cas du taux comparatif, la structure de référence est la structure par âge d’une population donnée (la part de chacune des classes d’âge dans la population française ou la population de Rhône-Alpes).
Le taux comparatif du territoire concerné A est calculé en faisant comme hypothèse que sa structure par âge est la même que celle de B. Ces calculs éliminent ainsi les effets de structure par âge et permettent des comparaisons entre les territoires.
ex : lorsque l’on parle d’un taux comparatif annuel de mortalité de 747.3 pour 100 000 habitants, cela veut dire chaque année en moyenne, sur 100 000 habitants 747 décèdent (ce qui revient à dire qu’en moyenne 0.747% de la population décède chaque année).
Le taux comparatif donne une information sur la fréquence des décès.
CALCUL : C’est la moyenne pondérée des taux spécifiques, le poids de chacune des tranches d’âge étant son pourcentage dans la population de référence.
REMARQUE : La population de référence utilisée le plus souvent est la population française.
Les taux comparatifs éliminent les effets de structure par âge et permettent des comparaisons de mortalité ou d’incidence entre deux périodes, deux sexes ou entre zones géographiques.
FICHIER JOINT : Fiche explicative